La grande histoire du miel de Manuka se comprend par son environnement : La Nouvelle-Zélande.
Il s’agit d’un archipel de trois îles (nord, sud et Stewart Island), l’un des derniers à être découverts (par l’Hollandais Abel Tasman en 1642).
Si la Nouvelle-Zélande est un petit pays (2.4 fois plus petit que la France), elle jouit d'une grande diversité de paysage (plages, montagnes, lacs, forêts, collines, fjords…) et d’une population très chaleureuse (les Kiwis).
Bien avant l’arrivée des premiers colons Européens, les Maoris s'installèrent en Nouvelle-Zélande (Aotearoa en Maori) depuis la Polynésie. Ces fiers
guerriers connaissaient déjà l'arbre Manuka (Leptospermum Scoparium).
Il s’agit d’un arbrisseau de la famille des arbres à thés n’excédant pas 10 mètres de haut et produisant des fleurs blanches (parfois roses) au printemps. Les maoris faisaient déjà bouillir les fleurs pour en faire un remède contre certaines maladies.
Dans les deux îles, les Maoris chassaient le Moa
(sortes d'énormes autruches aujourd’hui disparus, pouvant atteindre 3 mètres de haut et ne volant pas). Pour leur malheur, ils étaient de parfaites réserves de viande et les Maoris les chassaient
en faisant brûler les forêts.
Ces incendies ont permis l’extension des arbres Manuka. Les feux de forêt ont changé la composition du sol (faible en nutriments) améliorant la propagation de l'espèce végétale Manuka Leptospermum Scoparium. Il y a donc un lien indéniable entre la Nouvelle-Zélande, les Maoris, l'arbre à thé et le Miel de Manuka aujourd'hui.
Si le Manuka n'était pas aussi répandue, peut-être que nous n'aurions jamais remarqué ses fameux pouvoirs
antibactériens.